Affaire Chantal Chillou – Après avoir été fermée en 2010, la PICC, une unité de gendarmerie spécialisée dans les affaires non résolues, a décidé de reprendre là où elle s’était arrêtée en 2019 et de terminer l’enquête. Le vendredi 5 juin 2020, Raymond T., alors âgé de 55 ans, a été placé en garde à vue à Valence et inculpé du meurtre en 2000 de Chantal de Chillou de Saint-Albert.
Cette femme de 55 ans a été découverte nue et partiellement brûlée sur un chemin longeant les berges de l’Isère à Chatuzange-le-Goubet, Drôme, le 2 août 2001. Elle porte des traces de coups, et son corps aussi. contenait des preuves d’activité sexuelle, amenant les enquêteurs à soupçonner qu’elle avait été assassinée.
Le corps de cette matriarche de la famille a été découvert à deux cent quarante kilomètres de chez elle. Maître Fabien Bousquet, l’avocat de la famille, a rappelé au Parisien que, dès son licenciement, elle était tenue de se présenter dans une station de montagne. Pour se rattraper, elle a dû passer la nuit à Valence, alors qu’elle n’y avait aucune correspondance. Là, à l’âge de 36 ans, elle rencontre son meurtrier, Raymond T.
A partir de ce moment, aucune des “dizaines de pistes” lancées ne peut être utilisée pour identifier positivement un suspect ou un appareil mobile. L’enquête se termine en 2010 et le tribunal rend un verdict de non-culpabilité. Pourtant, à l’automne 2019, alors que la date limite pour remplir l’ordonnance approche, le procureur de la République de Valence décide de rouvrir le dossier.
Ici, la police a trouvé des preuves que plusieurs scellés n’avaient pas été analysés de manière adéquate au moment de leur découverte, comme l’a rapporté le journaliste de la police du Parisien. De nouvelles investigations scientifiques confirment l’exactitude de votre intuition en localisant un fragment de l’ADN de la victime sur le T-shirt qu’elle portait au moment du crime. L’ADN isolé correspond à un profil de la base de données de la police : Raymond T., décrit comme “assez défavorablement connu de la justice” par La Dépêche.
Le mercredi 3 juin, Raymond T. a été formellement convoqué au tribunal. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir eu une liaison avec Chantal de Chillou de Saint-Albert mais a nié toute implication dans son meurtre. Avant d’être consigné le 5 juin, il était mis en examen pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’une autre infraction”.
Pour une famille déchirée par un meurtre brutal, c’est une lueur d’espoir pour la vérité. Les proches de Chantal de Chillou à Saint-Albert, en France, se demandent qui voudrait lui faire du mal depuis 19 ans. Son corps a été découvert dans la Drôme, à environ 240 kilomètres de chez elle, le 2 août 2001.
Dans cet extrait, le neveu de la victime, Richard de Chillou, décrit un événement traumatisant qui a touché toute la famille. Mon père était dévasté d’avoir à identifier positivement le corps de sa sœur. Le fils de Chantal est naturellement ébranlé par tout cela : « Le fils de Chantal an aussi beaucoup vrillé après tout ça.
L’interpellation et l’interrogatoire à Valence de Raymond T., 55 ans, pour “meurtre préalable, accompagné ou suivi d’un autre crime”, ont pourtant donné une riposte aux proches de Chantal depuis vendredi dernier. Vendredi soir, le suspect a été envoyé par courrier électronique pour interrogatoire.
Chantal de Chillou, 55 ans, est en recherche d’emploi début août 2001. Selon l’avocat de la famille, « elle avait rendez-vous pour un travail dans une gare des Alpes », dont Me Fabien Bousquet se souvient très bien. Une source proche de l’enquête a expliqué que parce qu’elle était arrivée en retard à la gare, « elle a perdu son courrier. Elle a donc dû passer la nuit à Valence.
Elle y a “rencontré le suspect”. Le corps d’une mère et soutien de famille est retrouvé nu et tailladé le lendemain à Chatuzange-le-Goubet. Des preuves d’activité sexuelle sont trouvées, donnant du crédit à l’hypothèse de violence. Le corps est également quelque peu calcifié.
Il faut un mois à la division enquête de la préfecture de police de Grenoble pour identifier Chantal de Chillou, en partie parce qu’une offre d’emploi a été découverte dans ses affaires. Même si Richard de Chillou n’avait que 25 ans à l’époque, il s’en souvient comme “d’un vrai traumatisme” car sa grand-mère n’avait pas d’ennemis.
Nous nous sommes demandé si cela avait quelque chose à voir avec son fils, qui était connu pour faire des farces, si notre famille avait été pointée du doigt ou si elle avait simplement rencontré la mauvaise personne.
Depuis plusieurs mois, les enquêteurs suivent des dizaines de pistes. Finalement, l’enquête a été bouclée en 2010. Le général Jean-Philippe Lecouffe, chef de la division des enquêtes judiciaires de la gendarmerie nationale, a déclaré.
En 2019, la prescription approche, le plateau d’enquête « cold case » (PICC) de la gendarmerie, une nouvelle unité composée de spécialistes de ces affaires anciennes, a repris le dossier avec un œil neuf » (PJGN). Bien que ce ne soit pas magique et que cela ne fonctionne pas toujours, essayer vaut toujours la peine pour le bien des victimes et de leurs proches.
Lorsque les détectives se sont penchés sur l’affaire Chantal de Chillou dans les années 2000, ils ont trouvé des preuves qui avaient été négligées ou sous-utilisées en raison d’un manque de technologie appropriée. Après avoir été découverte en 2002, la piste d’un véhicule est à nouveau active.
Plusieurs semaines se sont écoulées depuis que la scène du crime a été traitée, et l’ADN a finalement été extrait du t-shirt de la victime et une cigarette y a été retrouvée. celui d’un homme qui a été impliqué dans une affaire de violences et violences aggravées et dont l’ADN est dans la base de données ADN médico-légale nationale automatisée (FNAEG) I. Raymond T. Cet homme, alors âgé de 36 ans, poursuit la petite exploitations agricoles à petite échelle dans la région de la Drôme en France.